LES TECHNIQUES DE L'ESTAMPE
INTRODUCTION
Comme entrée en matière il faut notre qu’il ne peut y avoir d’estampe sans papier, ce qui explique que l’apparition de celui-ci précède celle-là.
( cf :les techniques du dessin)
Estampe recouvre gravure d’épargne et en creux ainsi que gravure à plat.
Les premières gravures en Europe sont des feuilles volantes, images pieuses.Faible qualité et grand tirage.
Puis on a voulu reproduire les tableaux des maître (ce qui a grandement aidé à la diffusion des idées artistiques)
Enfin les artistes s’en sont emparés comme d’une modalité d’expression de leur art.
Les techniques ont évolué à la recherche de la reproductibilité en nombre et en qualité, de la simplicité de mise en oeuvre et de la liberté de mouvement pour se rapprocher du travail direct comme le dessin, et de possibilité de créer des nuances pour imiter la peinture (puis la photo)
Picasso: même à un seul ex une gravure vaut la peine d’être tirée
LES TROIS TECHNIQUES
Epargne, taille ,à plat
*Schéma
Noter une difficulté
: le dessin doit être réalisé en inversé
* estampe japonaise
I GRAVURE D’EPARGNE
Principe on retire du support ce qui ne doit pas être imprimé, reste en relief ce qui prendra l'encre.
* impression d’une lettre
Historiquement c’est d’abord sur bois (xylogravure) et + précisément Bois de fil:
plaque de bois en général tendre (+ solide + nombreux seront les tirages)
dessin réalisé sur la planche
petits détails réalisés au canif ainsi que les contours des grands évidages
* la gouge sert à dégager les creux les plus importants
* On peut donner un grain de matière en écrasant le bois avec ttes sortes de forme
encrage:
gravure d’épargne
*encrage au tampon ou au rouleau ,bcp plus léger pour ne pas mettre de l’encre ds les creux
* on applique le papier directement sur le support; pas nécessairement de passage sous presse , à la paume à la cuillère pour faire varier la pression et obtenir des effets
*l’encre très visqueuse est d’abord étalée sur une plaque de verre puis prélevée
les parties du papier qui recoivent l’encre sont écrasées et ressortent en creux , contrairement gravure de taille.
* ex de parties encrées enfoncées
résultat détails plus ou moins grossiers (sur la bouche on remarque que c’est l’évidage qui a donné lieu au trembler.
* Hans Léonard Beck c.1515
Autre méthode peu fréquente: travailler en « négatif »: xylo à traits blancs on creuse le dessin de sorte qu’il ressorte blanc n’ayant pas été encré
* Urs Graf 1521
* Gustave Doré :London, a pilgrimage 1872 (notre les mouvements des vêtements rendu par l’ondulation des lignes)
Travailler le bois dans le sens des fibres est plus aisé que perpendiculairement à celle-ci; toutefois cette seconde technique permet des rendus beaucoup plus fins et pouvant être utilisée sur des bois durs (buis) permets plus d’impressions Cette technique sera developée fin du XVIIIs par Bewwick: gravure sur bois de bout:
*The Nightmare by Frederick Sandys. Wood engraving. c.1857
clair-obscur - camaïeu
Donner l’impression de volume par hachurage très difficile en gravure sur bois
mise au point en Europe du nord puis début XVIs par Ugo da Carpi notamment pour copier des tableaux: en plusieurs passages , plusieurs bois, on varie la qualité, intensité ,transparence de l’encre:
* Ugo Da Carpi diogène d’après le Parmesan
* Détail noter les 4 passages
Le bois n’a pas été le seul matériau utilisé pour le relief; cuivre aussi soit traité en ligne blanche soit vers la fin du XVs manière criblée. Le métal est enfoncé par des coup de poinçon afin de dégager des zones blanches.
* Christ mont des oliviers
II GRAVURE DE TAILLE DOUCE
Procédé inverse qui consiste à graver (en général métal) afin que les lignes gravées soient celles qui seront imprimées.
** Comparaison Durer St antoine 1519- course au galop : deux procédés de gravure chez Dürer
avant de parler des moyens de graver il faut parler de l’encrage et de l’impression qui sont les mêmes pour toutes les techniques en creux:
* encrage au rouleau afin de bien faire rentrer l’encre dans les sillons; plaque parfois chauffée
* essuyage à la tarlatane
* paumage au blanc de meulon
* dépose sur plateau de la presse; on applique un papier humidifié pour qu’il puisse rentrer dans les sillons pour récupérer l’encre
* pose d’un feutre, puis passage sous la presse :pression forte
Le résultat esthétique sera très différent selon l’outil ou la manière utilisée pour obtenir la gravure
Deux méthodes: gravure directe avec un outil; gravure indirecte: chimique
Nous entrons dans un champs où il est possible de mélanger plusieurs techniques entre elles.
Dans tous les cas le passage sous la presse Plaque et papier sous presse= résultant impression en creux du papier sur le pourtour de la plaque (cuvette ou coup de planche) et les sillons encrés laisse une trace d’encre en sur-épaisseur
A- gravure directe à l’aide d’un outil :Taille douce sèche
1)une plaque de cuivre (assez souple et tendre) + un burin
* Types de burin
* prise en main du burin
*attaque et terminaison du trait
permet des trait plus fins et nets que taille épargne et un tirage plus important
On utilise d’abord un burin fin de section losange puis avec d’autre forme on élargi le sillon. Le burin enlève le métal sous forme de copeaux, normalement peu d’ébarbage
* ex de rendu d’ombrage par épaisseur du trait
Virtuosité extrême
* Mellan Christ
2) pointe sèche
plus spontané: la pression moins grande permet plus de fluidité.
Le métal n’est pas enlevé du sillon simplement repoussé de part et d’autre il va retenir plus d’encre avec un centre plus foncé que le pourtour; permet de noirs très veloutés et une manière de crayon
*pointe sèche
* prise en main qui permet un trait plus libre
* ébarbage plus ou moins important: noirs plus ou moins intenses
*Heuleu
* comparaison même agrandissement sur-épaisseur encre burin/pointe sèche
3) Manière de crayon
Le trait est réalisé par une roulette présentant poinçonnage et largeur variable
*Demarteau
* modèles de roulette
* Portrait d’après Boucher
sera d’abord utilisée sur vernis mou (cf infra) puis en gravure directe
4) Manière noire MezzoTinto
A l’aide d’un berceau on graine l’intégralité de la plaque. on écrase au brunissoir les partie devant être plus ou moins claires Transitions très douces
* EX de berceau
* portrait vers 1850
* détail: les marques du berceau se voient dans les tons clairs (moins écrasées)
travail du berceau fastidieux sera remplacé par travail mécanique
rendu photographique
* Schkolnyk
B EAU FORTE - gravure indirecte
Le burin ou la pointe sèche demandent une très grande technicité . Aujourd’hui (en fait dès la renaissance) on a plutôt recours à la gravure à l’acide (perchlorure de fer).
1)Plaque de cuivre recouverte d’un vernis . Le dessin est tracé à la pointe qui se tient comme un crayon. La pression doit rester constante car l’intensité du trait sera fco du temps de la morsure.
La pointe ayant enlevé une partie du vernis celle-ci sera attaquée quand passée ds le bain d’acide. + long temps + morsure profonde + noir le trait.
La pointe (aiguille d’acier montée sur un manche) utilisée donne des effets proches de la plume et comme elle ne permet pas de varier l’épaisseur du trait. Par ailleurs le vernis étant assez mou on ne peut poser la main sur la plaque quand on dessine.
*Rembrandt autoportrait 1630 Liberté de mouvement mais difficile d’avoir un trait élaboré épaisseur du trait presque constant idem intensité
Au début du XVIIs Jacques Callot va permettre une plus grande expressivité en utilisant un vernis dur sur lequel on peut appuyer la main. Il va pouvoir utiliser un instrument plus proche du burin qui permet de varier l’intensité du trait. Enfin il procède à des bains multiples
1er bain lignes les plus légères . On repasse ensuite un vernis sur les parties qui ont été assez entamées. Nouveau passage ds l’acide etc.
En cours de travail on peut tirer des états successifs
* Callot portrait de Henri III
*détail noter variation épaisseur traits
2) Aquatinte
Un premier dessin de contour à l’eau forte (ou non)
On saupoudre la plaque d’un résine (colophane) sous forme de poudre. La plaque est chauffée, la résine y adhère laissant de interstices nus comme des gouttes d’eau sur une vitre
On réserve au vernis les parties qui doivent rester blanches et on passe ds un bain d’acide.
On recommence l’opération pour obtenir des gris de + en + soutenus.
Permet de faire des dégradés parfaits
* Boite à grainer
* Aspect grainé du résultat
* Goya (burin, pointe sèche aquatinte)
III GRAVURE A PLAT
Par principe l’impression ne laisse ni creux ni relief
A Lithographie
Plaque d’une pierre calcaire d’abord polie puis grainée de façon homogène (l’intensité du grainage commende la manière du résultat)
Principe: on va déposer un dessin à la craie sur la pierre ; après avoir humidifié la pierre on l’encre :seule les parties ayant reçue la craie vont conserver l’encre.
De ce fait non seulement on travaille comme avec crayon etc mais le dessin n’a pas à être ni en négatif (bois) ni en reverse
L’outil pour déposer la craie peut varier ce qui entraine des résultats très différents
* Au crayon Daumier
* Daumier l’intensité de ton = quantité et dimension des marques
* A la plume: Kubin Etalon et serpent
* Au pinceau: Chagall Tour Eiffel= noter les épargne réalisées sur les aplats noirs
- Manière noir lithographique
l’intégralité de la planche est revêtue d’un vernis au bitume susceptible de retenir l’encre, puis on dégage avec un égrainoir les parties moins sombres jusqu’au blanc pur
* Hartung
-Litho en couleur chromolithographie
repérage nécessaire
autant de pierre que de couleurs
jaune, rouge,bleu puis noir
chaque couleur peut être imprimées de façon dégradée en faisant varier la quantité d’encre entre bas et haut de la planche
* Braque
TECHNIQUES MODERNES
A) Sérigraphie
variante du pochoir
Sur un écran de tissus on passe une émulsion susceptible de durcir aux UV et de ne plus laisser passer l’encre.
On soumet cet écran aux UV en interposant un motif qui va empêcher le durcissement.
l’écran est encré et seul le motif va laisser passer l’encre qui sera transférée sur le support à imprimer.
* EX avec portrait Warhol
B) Offset
on peut considérer que ce peut être un procédé artistique
* Schéma
* Détail de la tr
Même principe que la litho. On dessine sur une plaque à l’aide d’une matière qui accepte l’encre et repousse l’eau
cylindre bleu porte cette plaque ; la plaque est mouillée puis encrée.
transfert sur second cylindre revêtu d’un polymère qui a des affinités avec l’encre
puis reportée sur le papier
La première plaque peut donc être un dessin original. La différence est que le nombre de tirages est possiblement illimité puisque cette première plaque n’est pas usée par la presse.
DIVERSES TECHNIQUES A LA MARGE
CLICHE VERRE
entre dessin, gravure et photographie inventé vers 1850 par Constant Dutilleux et son gendre Charles Desavary
principe une plaque de verre est enduite d’un vernis collodion qui ne laisse pas passer la lumière; l’artiste à l’aide d’une pointe dessine sur la plaque ce qui a pour affût d’enlever le vernis à cette endroit. La plaque est ensuite interposée entre une source de lumière et un support enduit d’une solution photosensible.
L’école de barbizon s’en est bcp servi(Corot, Daubigny)
*Delacroix Tigre en arrêt
MONOTYPE
Principe sur un support non poreux (métal, verre) l’artiste dessine directement à l’encre typographique, huile, gouache. On pose un papier et on passe à la presse. Il en ressort une impression qui est par définition unique . On peu aussi presser à la main pour faire varier l’intensité de l’encre
Ancienne méthode dès le XVIIs Seghers, Rembrandt
le plus virtuose fut Benedetto Castiglione (1609-1664)
* homme oriental
Au siècle suivant: William Blake
* Pity (color monotype) - 1795
Degas
* Le Sommeil (1883-1885)
GRAVURE AU SUCRE
principe: sue une claque de cuivre on peint directement avec un sirop de sucre teinté d’encre de chine ou de gouache. On passe ensuite sur le tout un vernis léger (ou la colophane de l’aquatinte) .Ensuite on passe la plaque dans un bain d’eau chaude de sorte que le sucre se dissolve entrainant le vernis. La plaque peut ensuite être passée dans l’acide.
cela permet de dessiner très librement.
* Picasso 1968
3) Vernis mou
On pose une feuillette papier humidifiée sur la plaque enduite. Dessin fait au crayon (très libre); lorsqu’on retire la feuille de papier sur laquelle adhère le vernis correspondant au tracé du crayon. L’acide pourra mordre à cet endoit.
Peut prendre l’empreinte de toute sorte de choses qui permet soit de les reproduire soit de produire des effet de matière (feuillage, dentelle, papier froissé)
* Feuille au vernis mou
ETATS
Le graveur peut faire des tirages intermédiaires soit pour obtenir des effets différents soit plus souvent pour contrôler son travail en cours d’exécution.
Peut fréquent au XV et XVI s se développe à partir du XVIIs.
Rarement en taille directe plus fréquent en taille indirecte: la gravure à l’eau forte permet de recouvrir d’un vernis protecteur transparent la plaque; on retouche les traits que l’on souhaite accentuer . Le travail va du plus clair au plus foncé.
* Van Dyck portrait breughel le jeune 1er et 4é états sur 6 eau forte
Sur cette eau forte: l’une des rares à ne pas avoir été retouchée au burin par un graveur.
Tirages:
Certains procédés entraine une usure du support et limite donc le nombre de tirage de bonne qualité, c’est le cas des des gravures sur cuivre; l’aciérage des plaques va permettre de multiplier presqu’à l’infini .
Les supports de xylographie sont aussi peu sensibles à l’usure de même que la lithographie, sérigraphie.
Il est donc devenu d’usage de limiter les tirages et de détruire le support ensuite.
Les tirages sont numéroté à coté de cela certains tirage sont indiqué EA ouHC en général 7 exemplaires
Comme entrée en matière il faut notre qu’il ne peut y avoir d’estampe sans papier, ce qui explique que l’apparition de celui-ci précède celle-là.
( cf :les techniques du dessin)
Estampe recouvre gravure d’épargne et en creux ainsi que gravure à plat.
Les premières gravures en Europe sont des feuilles volantes, images pieuses.Faible qualité et grand tirage.
Puis on a voulu reproduire les tableaux des maître (ce qui a grandement aidé à la diffusion des idées artistiques)
Enfin les artistes s’en sont emparés comme d’une modalité d’expression de leur art.
Les techniques ont évolué à la recherche de la reproductibilité en nombre et en qualité, de la simplicité de mise en oeuvre et de la liberté de mouvement pour se rapprocher du travail direct comme le dessin, et de possibilité de créer des nuances pour imiter la peinture (puis la photo)
Picasso: même à un seul ex une gravure vaut la peine d’être tirée
LES TROIS TECHNIQUES
Epargne, taille ,à plat
*Schéma
Noter une difficulté
: le dessin doit être réalisé en inversé
* estampe japonaise
I GRAVURE D’EPARGNE
Principe on retire du support ce qui ne doit pas être imprimé, reste en relief ce qui prendra l'encre.
* impression d’une lettre
Historiquement c’est d’abord sur bois (xylogravure) et + précisément Bois de fil:
plaque de bois en général tendre (+ solide + nombreux seront les tirages)
dessin réalisé sur la planche
petits détails réalisés au canif ainsi que les contours des grands évidages
* la gouge sert à dégager les creux les plus importants
* On peut donner un grain de matière en écrasant le bois avec ttes sortes de forme
encrage:
gravure d’épargne
*encrage au tampon ou au rouleau ,bcp plus léger pour ne pas mettre de l’encre ds les creux
* on applique le papier directement sur le support; pas nécessairement de passage sous presse , à la paume à la cuillère pour faire varier la pression et obtenir des effets
*l’encre très visqueuse est d’abord étalée sur une plaque de verre puis prélevée
les parties du papier qui recoivent l’encre sont écrasées et ressortent en creux , contrairement gravure de taille.
* ex de parties encrées enfoncées
résultat détails plus ou moins grossiers (sur la bouche on remarque que c’est l’évidage qui a donné lieu au trembler.
* Hans Léonard Beck c.1515
Autre méthode peu fréquente: travailler en « négatif »: xylo à traits blancs on creuse le dessin de sorte qu’il ressorte blanc n’ayant pas été encré
* Urs Graf 1521
* Gustave Doré :London, a pilgrimage 1872 (notre les mouvements des vêtements rendu par l’ondulation des lignes)
Travailler le bois dans le sens des fibres est plus aisé que perpendiculairement à celle-ci; toutefois cette seconde technique permet des rendus beaucoup plus fins et pouvant être utilisée sur des bois durs (buis) permets plus d’impressions Cette technique sera developée fin du XVIIIs par Bewwick: gravure sur bois de bout:
*The Nightmare by Frederick Sandys. Wood engraving. c.1857
clair-obscur - camaïeu
Donner l’impression de volume par hachurage très difficile en gravure sur bois
mise au point en Europe du nord puis début XVIs par Ugo da Carpi notamment pour copier des tableaux: en plusieurs passages , plusieurs bois, on varie la qualité, intensité ,transparence de l’encre:
* Ugo Da Carpi diogène d’après le Parmesan
* Détail noter les 4 passages
Le bois n’a pas été le seul matériau utilisé pour le relief; cuivre aussi soit traité en ligne blanche soit vers la fin du XVs manière criblée. Le métal est enfoncé par des coup de poinçon afin de dégager des zones blanches.
* Christ mont des oliviers
II GRAVURE DE TAILLE DOUCE
Procédé inverse qui consiste à graver (en général métal) afin que les lignes gravées soient celles qui seront imprimées.
** Comparaison Durer St antoine 1519- course au galop : deux procédés de gravure chez Dürer
avant de parler des moyens de graver il faut parler de l’encrage et de l’impression qui sont les mêmes pour toutes les techniques en creux:
* encrage au rouleau afin de bien faire rentrer l’encre dans les sillons; plaque parfois chauffée
* essuyage à la tarlatane
* paumage au blanc de meulon
* dépose sur plateau de la presse; on applique un papier humidifié pour qu’il puisse rentrer dans les sillons pour récupérer l’encre
* pose d’un feutre, puis passage sous la presse :pression forte
Le résultat esthétique sera très différent selon l’outil ou la manière utilisée pour obtenir la gravure
Deux méthodes: gravure directe avec un outil; gravure indirecte: chimique
Nous entrons dans un champs où il est possible de mélanger plusieurs techniques entre elles.
Dans tous les cas le passage sous la presse Plaque et papier sous presse= résultant impression en creux du papier sur le pourtour de la plaque (cuvette ou coup de planche) et les sillons encrés laisse une trace d’encre en sur-épaisseur
A- gravure directe à l’aide d’un outil :Taille douce sèche
1)une plaque de cuivre (assez souple et tendre) + un burin
* Types de burin
* prise en main du burin
*attaque et terminaison du trait
permet des trait plus fins et nets que taille épargne et un tirage plus important
On utilise d’abord un burin fin de section losange puis avec d’autre forme on élargi le sillon. Le burin enlève le métal sous forme de copeaux, normalement peu d’ébarbage
* ex de rendu d’ombrage par épaisseur du trait
Virtuosité extrême
* Mellan Christ
2) pointe sèche
plus spontané: la pression moins grande permet plus de fluidité.
Le métal n’est pas enlevé du sillon simplement repoussé de part et d’autre il va retenir plus d’encre avec un centre plus foncé que le pourtour; permet de noirs très veloutés et une manière de crayon
*pointe sèche
* prise en main qui permet un trait plus libre
* ébarbage plus ou moins important: noirs plus ou moins intenses
*Heuleu
* comparaison même agrandissement sur-épaisseur encre burin/pointe sèche
3) Manière de crayon
Le trait est réalisé par une roulette présentant poinçonnage et largeur variable
*Demarteau
* modèles de roulette
* Portrait d’après Boucher
sera d’abord utilisée sur vernis mou (cf infra) puis en gravure directe
4) Manière noire MezzoTinto
A l’aide d’un berceau on graine l’intégralité de la plaque. on écrase au brunissoir les partie devant être plus ou moins claires Transitions très douces
* EX de berceau
* portrait vers 1850
* détail: les marques du berceau se voient dans les tons clairs (moins écrasées)
travail du berceau fastidieux sera remplacé par travail mécanique
rendu photographique
* Schkolnyk
B EAU FORTE - gravure indirecte
Le burin ou la pointe sèche demandent une très grande technicité . Aujourd’hui (en fait dès la renaissance) on a plutôt recours à la gravure à l’acide (perchlorure de fer).
1)Plaque de cuivre recouverte d’un vernis . Le dessin est tracé à la pointe qui se tient comme un crayon. La pression doit rester constante car l’intensité du trait sera fco du temps de la morsure.
La pointe ayant enlevé une partie du vernis celle-ci sera attaquée quand passée ds le bain d’acide. + long temps + morsure profonde + noir le trait.
La pointe (aiguille d’acier montée sur un manche) utilisée donne des effets proches de la plume et comme elle ne permet pas de varier l’épaisseur du trait. Par ailleurs le vernis étant assez mou on ne peut poser la main sur la plaque quand on dessine.
*Rembrandt autoportrait 1630 Liberté de mouvement mais difficile d’avoir un trait élaboré épaisseur du trait presque constant idem intensité
Au début du XVIIs Jacques Callot va permettre une plus grande expressivité en utilisant un vernis dur sur lequel on peut appuyer la main. Il va pouvoir utiliser un instrument plus proche du burin qui permet de varier l’intensité du trait. Enfin il procède à des bains multiples
1er bain lignes les plus légères . On repasse ensuite un vernis sur les parties qui ont été assez entamées. Nouveau passage ds l’acide etc.
En cours de travail on peut tirer des états successifs
* Callot portrait de Henri III
*détail noter variation épaisseur traits
2) Aquatinte
Un premier dessin de contour à l’eau forte (ou non)
On saupoudre la plaque d’un résine (colophane) sous forme de poudre. La plaque est chauffée, la résine y adhère laissant de interstices nus comme des gouttes d’eau sur une vitre
On réserve au vernis les parties qui doivent rester blanches et on passe ds un bain d’acide.
On recommence l’opération pour obtenir des gris de + en + soutenus.
Permet de faire des dégradés parfaits
* Boite à grainer
* Aspect grainé du résultat
* Goya (burin, pointe sèche aquatinte)
III GRAVURE A PLAT
Par principe l’impression ne laisse ni creux ni relief
A Lithographie
Plaque d’une pierre calcaire d’abord polie puis grainée de façon homogène (l’intensité du grainage commende la manière du résultat)
Principe: on va déposer un dessin à la craie sur la pierre ; après avoir humidifié la pierre on l’encre :seule les parties ayant reçue la craie vont conserver l’encre.
De ce fait non seulement on travaille comme avec crayon etc mais le dessin n’a pas à être ni en négatif (bois) ni en reverse
L’outil pour déposer la craie peut varier ce qui entraine des résultats très différents
* Au crayon Daumier
* Daumier l’intensité de ton = quantité et dimension des marques
* A la plume: Kubin Etalon et serpent
* Au pinceau: Chagall Tour Eiffel= noter les épargne réalisées sur les aplats noirs
- Manière noir lithographique
l’intégralité de la planche est revêtue d’un vernis au bitume susceptible de retenir l’encre, puis on dégage avec un égrainoir les parties moins sombres jusqu’au blanc pur
* Hartung
-Litho en couleur chromolithographie
repérage nécessaire
autant de pierre que de couleurs
jaune, rouge,bleu puis noir
chaque couleur peut être imprimées de façon dégradée en faisant varier la quantité d’encre entre bas et haut de la planche
* Braque
TECHNIQUES MODERNES
A) Sérigraphie
variante du pochoir
Sur un écran de tissus on passe une émulsion susceptible de durcir aux UV et de ne plus laisser passer l’encre.
On soumet cet écran aux UV en interposant un motif qui va empêcher le durcissement.
l’écran est encré et seul le motif va laisser passer l’encre qui sera transférée sur le support à imprimer.
* EX avec portrait Warhol
B) Offset
on peut considérer que ce peut être un procédé artistique
* Schéma
* Détail de la tr
Même principe que la litho. On dessine sur une plaque à l’aide d’une matière qui accepte l’encre et repousse l’eau
cylindre bleu porte cette plaque ; la plaque est mouillée puis encrée.
transfert sur second cylindre revêtu d’un polymère qui a des affinités avec l’encre
puis reportée sur le papier
La première plaque peut donc être un dessin original. La différence est que le nombre de tirages est possiblement illimité puisque cette première plaque n’est pas usée par la presse.
DIVERSES TECHNIQUES A LA MARGE
CLICHE VERRE
entre dessin, gravure et photographie inventé vers 1850 par Constant Dutilleux et son gendre Charles Desavary
principe une plaque de verre est enduite d’un vernis collodion qui ne laisse pas passer la lumière; l’artiste à l’aide d’une pointe dessine sur la plaque ce qui a pour affût d’enlever le vernis à cette endroit. La plaque est ensuite interposée entre une source de lumière et un support enduit d’une solution photosensible.
L’école de barbizon s’en est bcp servi(Corot, Daubigny)
*Delacroix Tigre en arrêt
MONOTYPE
Principe sur un support non poreux (métal, verre) l’artiste dessine directement à l’encre typographique, huile, gouache. On pose un papier et on passe à la presse. Il en ressort une impression qui est par définition unique . On peu aussi presser à la main pour faire varier l’intensité de l’encre
Ancienne méthode dès le XVIIs Seghers, Rembrandt
le plus virtuose fut Benedetto Castiglione (1609-1664)
* homme oriental
Au siècle suivant: William Blake
* Pity (color monotype) - 1795
Degas
* Le Sommeil (1883-1885)
GRAVURE AU SUCRE
principe: sue une claque de cuivre on peint directement avec un sirop de sucre teinté d’encre de chine ou de gouache. On passe ensuite sur le tout un vernis léger (ou la colophane de l’aquatinte) .Ensuite on passe la plaque dans un bain d’eau chaude de sorte que le sucre se dissolve entrainant le vernis. La plaque peut ensuite être passée dans l’acide.
cela permet de dessiner très librement.
* Picasso 1968
3) Vernis mou
On pose une feuillette papier humidifiée sur la plaque enduite. Dessin fait au crayon (très libre); lorsqu’on retire la feuille de papier sur laquelle adhère le vernis correspondant au tracé du crayon. L’acide pourra mordre à cet endoit.
Peut prendre l’empreinte de toute sorte de choses qui permet soit de les reproduire soit de produire des effet de matière (feuillage, dentelle, papier froissé)
* Feuille au vernis mou
ETATS
Le graveur peut faire des tirages intermédiaires soit pour obtenir des effets différents soit plus souvent pour contrôler son travail en cours d’exécution.
Peut fréquent au XV et XVI s se développe à partir du XVIIs.
Rarement en taille directe plus fréquent en taille indirecte: la gravure à l’eau forte permet de recouvrir d’un vernis protecteur transparent la plaque; on retouche les traits que l’on souhaite accentuer . Le travail va du plus clair au plus foncé.
* Van Dyck portrait breughel le jeune 1er et 4é états sur 6 eau forte
Sur cette eau forte: l’une des rares à ne pas avoir été retouchée au burin par un graveur.
Tirages:
Certains procédés entraine une usure du support et limite donc le nombre de tirage de bonne qualité, c’est le cas des des gravures sur cuivre; l’aciérage des plaques va permettre de multiplier presqu’à l’infini .
Les supports de xylographie sont aussi peu sensibles à l’usure de même que la lithographie, sérigraphie.
Il est donc devenu d’usage de limiter les tirages et de détruire le support ensuite.
Les tirages sont numéroté à coté de cela certains tirage sont indiqué EA ouHC en général 7 exemplaires